samedi 27 novembre 2010
DAFT PUNK chez Starsky et Hutch !
MOONSHOES - "Boogieland "
Un clip de l'époque, dans l'émission >
Voici la "fiche promo" ce ce clip :
"MOONSHOES S'ASSOCIE A SOUL TRAIN
Pour la premiere fois en 35 ans d’émissions, un artiste a le droit d’utiliser ces images mythiques et irresistibles des 70’s, tirées du show culte et historique aux Ètats-unis « Soul train ».
Inédites en France, on peut enfin découvrir ces images."
MOONSHOES > HE NEW FRENCH SOUND OF BLUE-EYED SOUL Produced, composed, performed, arranged, recorded & mixed by Gilles PAULET.
Gilles PAULET est un ancien Producteur d'Europe 2, reconverti dans la musique.
MOONSHOES > HE NEW FRENCH SOUND OF BLUE-EYED SOUL Produced, composed, performed, arranged, recorded & mixed by Gilles PAULET.
Gilles PAULET est un ancien Producteur d'Europe 2, reconverti dans la musique.
1974 >Toi aussi, bouge ton corps devant ton ordi. !
vendredi 26 novembre 2010
Ouï FM 1 - Virgin Radio 0
Je viens de lire un article assez drôle sur les sondages radio en IDF. Je vous le livre ici. Concernant le fond de cet article, je me démarque sur 2 passages :
Celui du "fusible" et sur la responsabilité globale de l'échec...
- Avoir viré le Christophe ROCANCOURT de la FM - comme évoqué dans l'article - est la meilleure décision jamais prise par le pôle FM ;)
- Quand on ne peut pas faire tout ce que l'on souhaite, on ne peut pas porter le chapeau des choix de sa hiérarchie, même si l'on est payé pour.
J'ai une pensée pour Mickaël, qui a une vraie oreille musicale. Encore faut-il que l'on écoute et que l'on valide ses choix.
Concernant la forme, le ton de l'article est très adolescent... Il est, je le constate, très pro OUI FM et manque d'objectivité, mais j'avoue, il y a des passages drôles, pour ceux qui savent lire entre les lignes ;)
EM
Celui du "fusible" et sur la responsabilité globale de l'échec...
- Avoir viré le Christophe ROCANCOURT de la FM - comme évoqué dans l'article - est la meilleure décision jamais prise par le pôle FM ;)
- Quand on ne peut pas faire tout ce que l'on souhaite, on ne peut pas porter le chapeau des choix de sa hiérarchie, même si l'on est payé pour.
J'ai une pensée pour Mickaël, qui a une vraie oreille musicale. Encore faut-il que l'on écoute et que l'on valide ses choix.
Concernant la forme, le ton de l'article est très adolescent... Il est, je le constate, très pro OUI FM et manque d'objectivité, mais j'avoue, il y a des passages drôles, pour ceux qui savent lire entre les lignes ;)
EM
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Source : lepost.fr
Les résultats Radio Médiamétrie Ile de France sont sortis ce 25 novembre. Ils consacrent deux événements : les premiers résultats véritablement positifs de Oui FM, et l'échec définitif de Jean-Christophe Lestra sur les musicales du Groupe Lagardère.
Ce cas d'école est intéressant à deux titres :
Radiophoniquement, c'est une parfaite démonstration de l'importance du savoir-faire, des métiers : on ne trompe pas les auditeurs sur la qualité, la cohérence, le professionnalisme.
Industriellement, c'est une leçon donnée à la fois sur la patiente reconstruction d'une marque (Oui FM) et l'agonie d'une entreprise (Virgin Radio), toutes deux du fait de leurs propres équipes dirigeantes.
Virgin Radio
Pour bien comprendre l'ampleur du désastre du côté de la rue François Ier, on notera simplement deux faits :
Avec 2,8 points d'audience cumulée sur cette vague IdF, Virgin Radio est classée dernière de tous les réseaux musicaux nationaux. (Même Radio Classique fait beaucoup mieux, à 3,6 points AC...)
En Janvier-Mars 2008, derniers résultats de l'ère pré-Lestra, Virgin Radio scorait 4,3 points d'Audience cumulée. Deux ans et demi plus tard, la FM de chez Lagardère a perdu 35 % de son audience.
Amener Virgin Radio (ex-Europe 2), marque phare du groupe Lagardère, à 1,3 points de PDA (pour 2,8 d'Audience cumulée) en Ile-de-France, c'est un tour de force qui se confond avec une entreprise de démolition.
"Dans n'importe quelle entreprise saine, un dirigeant responsable d'une telle débandade ne pourrait rester en place après des résultats aussi honteux" nous dit un cadre de RFM, l'autre radio musicale du groupe.
Il semble pourtant que chez Lagardère, on ne change pas une équipe qui perd. Jean-Christophe Lestra bénéficie-t-il d'un effet de gel à la Domenech ?
Après avoir fait sauter le fusible Sam Zniber en 2009, que lui reste-t-il avant que la vérité n'éclate dans le bureau de Didier Quillot ?
Oui FM
Les résultats de OuiFM se sont un petit peu fait attendre.
Comme toute radio qui se reformate, il lui a fallu digérer le départ des auditeurs "historiques" (quelques centaines de bobos stones) et attendre ensuite que le signal envoyé à la véritable cible souhaitée porte ses fruits.
Pendant ce temps, l'équipe talentueuse réunie autour d'Emmanuel Rials a du faire le dos rond, subissant les quolibets du microcosme radiophonique parisien et les poussées haineuses des deux ou trois auditeurs historiques cités plus haut...
La personnalité de son propriétaire (Arthur), n'est évidemment pas étrangère aux attaques en règle subies par Oui FM pendant sa mutation...
Mais le cap a été tenu, et les résultats sont désormais au rendez-vous.
Campagne catastrophique.
Si les radios musicales du groupe Lagardère n'ont jamais véritablement brillé par leurs campagnes publicitaires, elles n'avaient jusqu'ici jamais eu d'effet repoussoir.
La dernière campagne - qui a tellement fait parler d'elle que dans les couloirs les dirigeants en rougissaient de plaisir et les équipes de honte - a en quelque sorte atteint le but souhaité par toute campagne de pub : être en adéquation avec le produit.
Mais en l'occurrence, le produit (le programme radio) et la campagne étaient simplement... repoussants. Ce n'est pas un jugement subjectif, c'est un résultat chiffré objectif. Les auditeurs ont simplement dit "non" tant au produit qu'à la campagne.
Là encore, il est impossible de ne pas constater une méthodique démolition de marque, une destruction étape par étape de l'entreprise construite auparavant avec talent par des équipes successives depuis 1987 sous la marque Europe 2.
Humour et intelligence.
La campagne de Oui FM, quant à elle, a simplement fait le pari de l'humour et de l'intelligence de sa cible, tout en restant ancrée sur le produit musical. Le résultat est une déclinaison de visuels de qualité, en forme d'autant de clins d'oeil.
Et maintenant ?
C'est l'histoire d'une petite équipe d'une FM du quartier Bastille qui donne une énorme leçon aux experts comptables de la tour du 28 rue François Ier, eux qui croyaient que la radio ce n'était qu'affaire d'Excel.
C'est l'histoire d'une erreur industrielle qui perdure d'un côté, pendant que les auditeurs affluent de l'autre.
C'est l'histoire d'une équipe dirigeante qui a réussi à cumuler le premier conflit social de l'histoire des FM du groupe Lagardère avec une perte abyssale d'audience.
C'est l'histoire des rieurs de la radiosphère parisienne qui vont désormais changer de camp.
Mais c'est aussi malheureusement l'histoire d'une entreprise faite d'hommes et de femmes talentueux, partout en France, qui voient, impuissants, leur vaisseau amiral aux mains de capitaines de rencontre qui foncent méthodiquement sur chaque iceberg en vue.
Et comme un cercle vicieux, il va être de plus en plus difficile d'exiger quelque résultat que ce soit des équipes de Virgin Radio tant que l'impunité règnera à la tête de l'entreprise.
Mais le comble de l'ironie dans tout ça, c'est que si l'on se souvient bien...Oui FM a bien failli s'appeler Virgin Radio, non ?
C'est-y-pas drôle, ça, M'sieur Marconi ?
Ce cas d'école est intéressant à deux titres :
Radiophoniquement, c'est une parfaite démonstration de l'importance du savoir-faire, des métiers : on ne trompe pas les auditeurs sur la qualité, la cohérence, le professionnalisme.
Industriellement, c'est une leçon donnée à la fois sur la patiente reconstruction d'une marque (Oui FM) et l'agonie d'une entreprise (Virgin Radio), toutes deux du fait de leurs propres équipes dirigeantes.
Virgin Radio
Pour bien comprendre l'ampleur du désastre du côté de la rue François Ier, on notera simplement deux faits :
Avec 2,8 points d'audience cumulée sur cette vague IdF, Virgin Radio est classée dernière de tous les réseaux musicaux nationaux. (Même Radio Classique fait beaucoup mieux, à 3,6 points AC...)
En Janvier-Mars 2008, derniers résultats de l'ère pré-Lestra, Virgin Radio scorait 4,3 points d'Audience cumulée. Deux ans et demi plus tard, la FM de chez Lagardère a perdu 35 % de son audience.
Amener Virgin Radio (ex-Europe 2), marque phare du groupe Lagardère, à 1,3 points de PDA (pour 2,8 d'Audience cumulée) en Ile-de-France, c'est un tour de force qui se confond avec une entreprise de démolition.
"Dans n'importe quelle entreprise saine, un dirigeant responsable d'une telle débandade ne pourrait rester en place après des résultats aussi honteux" nous dit un cadre de RFM, l'autre radio musicale du groupe.
Il semble pourtant que chez Lagardère, on ne change pas une équipe qui perd. Jean-Christophe Lestra bénéficie-t-il d'un effet de gel à la Domenech ?
Après avoir fait sauter le fusible Sam Zniber en 2009, que lui reste-t-il avant que la vérité n'éclate dans le bureau de Didier Quillot ?
Oui FM
Les résultats de OuiFM se sont un petit peu fait attendre.
Comme toute radio qui se reformate, il lui a fallu digérer le départ des auditeurs "historiques" (quelques centaines de bobos stones) et attendre ensuite que le signal envoyé à la véritable cible souhaitée porte ses fruits.
Pendant ce temps, l'équipe talentueuse réunie autour d'Emmanuel Rials a du faire le dos rond, subissant les quolibets du microcosme radiophonique parisien et les poussées haineuses des deux ou trois auditeurs historiques cités plus haut...
La personnalité de son propriétaire (Arthur), n'est évidemment pas étrangère aux attaques en règle subies par Oui FM pendant sa mutation...
Mais le cap a été tenu, et les résultats sont désormais au rendez-vous.
Campagne catastrophique.
Si les radios musicales du groupe Lagardère n'ont jamais véritablement brillé par leurs campagnes publicitaires, elles n'avaient jusqu'ici jamais eu d'effet repoussoir.
La dernière campagne - qui a tellement fait parler d'elle que dans les couloirs les dirigeants en rougissaient de plaisir et les équipes de honte - a en quelque sorte atteint le but souhaité par toute campagne de pub : être en adéquation avec le produit.
Mais en l'occurrence, le produit (le programme radio) et la campagne étaient simplement... repoussants. Ce n'est pas un jugement subjectif, c'est un résultat chiffré objectif. Les auditeurs ont simplement dit "non" tant au produit qu'à la campagne.
Là encore, il est impossible de ne pas constater une méthodique démolition de marque, une destruction étape par étape de l'entreprise construite auparavant avec talent par des équipes successives depuis 1987 sous la marque Europe 2.
Humour et intelligence.
La campagne de Oui FM, quant à elle, a simplement fait le pari de l'humour et de l'intelligence de sa cible, tout en restant ancrée sur le produit musical. Le résultat est une déclinaison de visuels de qualité, en forme d'autant de clins d'oeil.
Et maintenant ?
C'est l'histoire d'une petite équipe d'une FM du quartier Bastille qui donne une énorme leçon aux experts comptables de la tour du 28 rue François Ier, eux qui croyaient que la radio ce n'était qu'affaire d'Excel.
C'est l'histoire d'une erreur industrielle qui perdure d'un côté, pendant que les auditeurs affluent de l'autre.
C'est l'histoire d'une équipe dirigeante qui a réussi à cumuler le premier conflit social de l'histoire des FM du groupe Lagardère avec une perte abyssale d'audience.
C'est l'histoire des rieurs de la radiosphère parisienne qui vont désormais changer de camp.
Mais c'est aussi malheureusement l'histoire d'une entreprise faite d'hommes et de femmes talentueux, partout en France, qui voient, impuissants, leur vaisseau amiral aux mains de capitaines de rencontre qui foncent méthodiquement sur chaque iceberg en vue.
Et comme un cercle vicieux, il va être de plus en plus difficile d'exiger quelque résultat que ce soit des équipes de Virgin Radio tant que l'impunité règnera à la tête de l'entreprise.
Mais le comble de l'ironie dans tout ça, c'est que si l'on se souvient bien...Oui FM a bien failli s'appeler Virgin Radio, non ?
C'est-y-pas drôle, ça, M'sieur Marconi ?
mercredi 24 novembre 2010
La saga "Alexandre BOMPARD" continue.
Beaucoup de papiers dans la presse sur le sujet.
Voici une dépêche AFP, en entier et sans modifs ;)
==
PARIS, 24 nov 2010 (AFP) - Alexandre Bompard, dont le départ surprise d'Europe 1 pour la présidence de la FNAC a été annoncé mardi soir, s'est employé a redonner un format généraliste à la station du groupe Lagardère, diversifiant ses recettes et mettant en route un vrai chantier numérique.
Aucun calendrier n'est encore établi pour la succession de ce jeune patron de 38 ans, qui prendra ses fonctions début 2011 dans le groupe PPR.
Alexandre Bompard, qui avait succédé en juin 2008 à Jean-Pierre Elkabbach, laisse une radio qui a retrouvé des couleurs, notamment en matière d'audience, même si elle se classe au quatrième rang derrière RTL, NRJ et France Inter. La dernière mesure portant sur septembre-octobre la crédite de 9,7% d'audience cumulée, la même que pour la rentrée 2009.
A son arrivée, Europe 1 réalisait 8,8% d'audience cumulée et sa tranche matinale, coeur du réacteur de toute radio généraliste, ronronnait. Le nouveau PDG avait alors fait le pari de recruter Marc-Olivier Fogiel pour en prendre les rênes, suscitant quelques doutes sur ce choix.
Parallèlement, Alexandre Bompard a redonné à la station un format généraliste, renforçant le sport à l'antenne la première année, puis ensuite la musique, le jeu et le divertissement.
Ses autres axes stratégiques ont été le développement du numérique avec la création d'un vrai portail par une équipe web dédiée. Aujourd'hui, la station est leader des radios aussi bien sur le nombre de visiteurs de son site que sur le téléchargements de podcasts, souligne-t-on à Europe 1.
M. Bompard a également mis l'accent sur la diversification des recettes hors pub. De 0,5% en 2008, elles représentent aujourd'hui 5 à 6% du chiffre d'affaires, venant de coproductions, d'exploitation de licences sur les anciennes marques d'Europe 1 (comme "Salut les copains"), de partenariats, etc. Pour leur part, les recettes publicitaires affichent une bonne santé avec une hausse de 13% de janvier à fin septembre 2010.
Au printemps, Alexandre Bompard a été donné favori pour prendre la présidence de France Télévisions, augurant "une période un peu compliquée" avec Arnaud Lagardère. Les relations entre les deux hommes sont aujourd'hui pacifiées, assure-t-on à la radio où l'on affirme que M. Bompard "s'était inscrit dans la durée et que sa volonté n'était pas de quitter Europe 1". Mais qu'il ne pouvait guère laisser passer une proposition comme celle de PPR.
Au moment de la rumeur de départ de M. Bompard pour France Télévisions, divers noms avaient été cités pour lui succéder à la tête d'Europe 1, dont celui de Marc-Olivier Fogiel.
"Dans cette aventure, on m'a prêté des ambitions infondées et farfelues que je démens évidemment. Ma seule ambition a toujours été d'être à 200% aux côtés d'Alexandre Bompard et contribuer au succès d'Europe 1", a déclaré mercredi le journaliste à l'AFP.
Voici une dépêche AFP, en entier et sans modifs ;)
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PARIS, 24 nov 2010 (AFP) - Alexandre Bompard, dont le départ surprise d'Europe 1 pour la présidence de la FNAC a été annoncé mardi soir, s'est employé a redonner un format généraliste à la station du groupe Lagardère, diversifiant ses recettes et mettant en route un vrai chantier numérique.
Aucun calendrier n'est encore établi pour la succession de ce jeune patron de 38 ans, qui prendra ses fonctions début 2011 dans le groupe PPR.
Alexandre Bompard, qui avait succédé en juin 2008 à Jean-Pierre Elkabbach, laisse une radio qui a retrouvé des couleurs, notamment en matière d'audience, même si elle se classe au quatrième rang derrière RTL, NRJ et France Inter. La dernière mesure portant sur septembre-octobre la crédite de 9,7% d'audience cumulée, la même que pour la rentrée 2009.
A son arrivée, Europe 1 réalisait 8,8% d'audience cumulée et sa tranche matinale, coeur du réacteur de toute radio généraliste, ronronnait. Le nouveau PDG avait alors fait le pari de recruter Marc-Olivier Fogiel pour en prendre les rênes, suscitant quelques doutes sur ce choix.
Parallèlement, Alexandre Bompard a redonné à la station un format généraliste, renforçant le sport à l'antenne la première année, puis ensuite la musique, le jeu et le divertissement.
Ses autres axes stratégiques ont été le développement du numérique avec la création d'un vrai portail par une équipe web dédiée. Aujourd'hui, la station est leader des radios aussi bien sur le nombre de visiteurs de son site que sur le téléchargements de podcasts, souligne-t-on à Europe 1.
M. Bompard a également mis l'accent sur la diversification des recettes hors pub. De 0,5% en 2008, elles représentent aujourd'hui 5 à 6% du chiffre d'affaires, venant de coproductions, d'exploitation de licences sur les anciennes marques d'Europe 1 (comme "Salut les copains"), de partenariats, etc. Pour leur part, les recettes publicitaires affichent une bonne santé avec une hausse de 13% de janvier à fin septembre 2010.
Au printemps, Alexandre Bompard a été donné favori pour prendre la présidence de France Télévisions, augurant "une période un peu compliquée" avec Arnaud Lagardère. Les relations entre les deux hommes sont aujourd'hui pacifiées, assure-t-on à la radio où l'on affirme que M. Bompard "s'était inscrit dans la durée et que sa volonté n'était pas de quitter Europe 1". Mais qu'il ne pouvait guère laisser passer une proposition comme celle de PPR.
Au moment de la rumeur de départ de M. Bompard pour France Télévisions, divers noms avaient été cités pour lui succéder à la tête d'Europe 1, dont celui de Marc-Olivier Fogiel.
"Dans cette aventure, on m'a prêté des ambitions infondées et farfelues que je démens évidemment. Ma seule ambition a toujours été d'être à 200% aux côtés d'Alexandre Bompard et contribuer au succès d'Europe 1", a déclaré mercredi le journaliste à l'AFP.
lundi 22 novembre 2010
Les adieux de Jean-Louis AUBERT à son père.
Par Emmanuel MAROLLE pour Le Parisien
Il revient comme jamais, intime, sans fard, « cabossé et même un peu ridé », dit l’une de ses chansons. A 55 ans, Jean-Louis Aubert impressionne sur son nouvel album "Roc'éclair", qui sortira lundi prochain. Un disque de reconstruction après la disparition de son père, qu’il a accompagné jusqu’au bout. Le musicien en a fait un enregistrement bouleversant, traversé par la mort, rythmé par la vie, qui s’annonce déjà comme l’un des sommets de sa carrière. L’occasion d’une première interview confession.
Pourquoi ce titre, « Roc’éclair » ?
Jean-Louis Aubert. Cela m’a sauté aux yeux quand je suis entré dans l’entreprise de pompes funèbres du même nom, après la disparition de mon père. Il y avait un double sens, un sentiment de clair-obscur. Pendant l’enregistrement, je me suis senti orphelin, mais la vie m’a paru soudain très lumineuse, très précieuse. Il y a une vitalité dans ce disque, celle que je voyais dans les hôpitaux, ces petits instants arrachés à l’angoisse du futur. C’était une façon de faire le deuil. Les chansons arrivaient toutes seules. J’en enregistrais trois par jour. J’étais traversé, transpercé. Et puis « Roc’éclair », c’est le dernier morceau, où je m’adresse à mon père. Je ne l’ai chanté qu’une fois, pour la première maquette. Je n’ai jamais réussi à la refaire. Je pleurais, ma voix tremblait.
Votre père était-il malade depuis longtemps ?
Oui. Il avait un cancer du sang, il a fait plusieurs rechutes. Les six derniers mois je suis resté à ses côtés. Avec beaucoup de plaisir. Il me récitait des poèmes, je chantais du Aznavour avec certains malades. Ces six mois-là m’ont permis d’être un bon fils.
Vous ne l’étiez pas avant...
Quand j’étais ado, nos rapports étaient très compliqués. J’étais déconneur, fugueur, très insoumis. Lui était un haut fonctionnaire, sous-préfet, pas très autoritaire. Ses amis le culpabilisaient dans les dîners. « Moi, mon fils fait HEC. » « Et le mien Sciences-po. » « Et le tien? » « Il joue de la guitare électrique. » Il y a trois ans, alors qu’il était hospitalisé à Cannes, il est sorti pour me voir en concert acoustique. Lorsque j’ai chanté sa chanson préférée, « Veille sur moi », j’ai lancé : « C’est pour toi, papa. » Les spectateurs ont porté mon père au-dessus de la foule jusqu’à la scène… à 91 ans quand même! Et dans la loge il m’a dit : « Tu vois, fiston, je crois que tu fais ce que je voulais faire… » Une fois que je me suis vraiment lancé dans la musique, il m’a accompagné en lisant mes textes ou en m’envoyant des extraits d’articles, sur des thèmes que je voulais aborder. On avait une connivence assez forte.
Sa mort a-t-elle été un soulagement ?
Non, parce que lui refusait totalement cette idée-là. Les médecins lui disaient : « Monsieur Aubert, on ne va peut-être pas s’acharner. » Il répondait : « Vous avez raison, vous me guérissez et je vais me baigner. » La dernière chose qu’il a faite avant de fermer les yeux, c’est un tour de magie avec ses pouces, qu’il réalisait quand j’étais petit.
Ce disque semble aussi dire adieu à l’éternel adolescent rockeur que vous étiez...
Je suis rattrapé par le temps. La pochette montre cela. C’est mon fils de 24 ans, Arthur, graphiste, qui l’a faite. Il m’aime un peu plus vieux. A l’époque de Téléphone, je suis souvent monté sur scène comme si j’allais mourir le lendemain. Je n’étais pas suicidaire, mais je prenais beaucoup de risques, avec les excès, la drogue qui a été compliquée à arrêter... Et puis récemment, il y a eu une période ou j’ai perdu douze proches en six mois, soit un tous les quinze jours. Ça vous transforme... Je suis conscient de mon âge sur ce disque.
Jean-Louis Aubert : «Cet album me donne envie de vivre»
samedi 20 novembre 2010
Médiamétrie radio : en voiture les vieux !
Source : ElectronLibre
"Le sondage Médiamétrie de la rentrée radio réserve son lot de surprises. Dopée par l’actualité chaude, mettant surtout en jeu les retraites et l’approvisionnement en essence des conducteurs d’automobiles, la radio a retrouvé un peu de son lustre de "hot média".
C’est un miracle ! La radio bouge encore... Elle est toujours vivante ! Le dernier sondage Médiamétrie montre une progression de l’audience globale des stations de la FM, dopées par une actualité brûlante, et une forte dose de nouveautés dans les grilles de rentrée. A y regarder de plus près, si l’on range RMC à part, les stations qui ont profité de cette embellie de septembre sont celles dont l’auditoire est plutôt âgé. Cette observation vaut autant pour les radios généralistes que pour les musicales.
La bonne nouvelle tout d’abord : le média radio est en croissance sur les mois de septembre et octobre de cette année. Après une série impressionnante de baisses d’un trimestre à l’autre, cette fois, la FM tient sa revanche sur l’usure du temps. On croyait la radio dépassée, ringardisée par l’Internet, dans l’ombre des chaînes d’information qui se sont multipliées sur la TNT. Et bien tout ceci attendra, car cette fois la radio a conservé sa place de média chaud par excellence - celui que les français aiment à entendre tôt pour comprendre l’actualité. 81,6% de la population a écouté son poste lors de cette vague de mesure, selon Médiamétrie, soit une progression de 1,4 point. Rappelons que Médiamétrie interroge 126 000 personnes dans l’année, lors de quatre sondages successifs, plus un supplémentaire lors des mois des grandes vacances d’été. La méthodologie utilisée, un sondage par téléphone en fin de journée, dans le respect des quotas, privilégie traditionnellement les marques fortes dans ses résultats.
En haut de la pyramide, des âges comme des audiences, dans le paysage radiophonique français, trône RTL. La station de la rue Bayard est emblématique de cette mesure de septembre-octobre. Avec une moyenne d’âge avoisinant les 55 ans, les auditeurs de RTL sont d’une grande fidélité, et parfois, ils viennent recevoir l’appui de ceux des stations du service public. C’est le cas sur ce sondage, lorsque les grèves ont perturbé les antennes de France Inter et de France Info - environ 10% de la période mesurée par Médiamétrie. RTL progresse de 0,5 point avec 12,3%. Un résultat surprenant, si l’on considère que RTL n’a pas fait de grande modification sur sa grille pour cette rentrée, que Christopher Baldelli arrivé en remplaçant d’Axel Duroux, n’a pas encore marqué son empreinte. Ceci dit, il faut bien se rendre à l’évidence : RTL est aujourd’hui la première radio de l’information du matin en France. A son climax, à 8 heures du matin, l’audience de la station atteint les 1,9 million d’auditeurs, un record. Il faut croire que le vif débat sur la réforme des retraites était donc taillé sur mesure pour RTL et ses auditeurs.
Val influence
Avec la réforme des retraites mais aussi les grèves qui ont paralysé des pans de l’économie nationale pendant plusieurs jours, l’actualité de cette rentrée a été particulièrement chaude. Elle a aussi été l’origine d’une perturbation des antennes des stations du service public. Beaucoup pariaient sur un écroulement de France Inter, et puis non... Aussi étrange, voire suspect que cela puisse paraître, France Inter n’a pas souffert, ou si peu. Repris en main par Philippe Val, qui a bousculé l’équilibre délicat mis en place par Frédéric Schlesinger, son prédécesseur, la station phare de Radio France enregistre un 10% d’audience cumulée de bon aloi. Une légère érosion de 0,2 point sur un an, qui ne signifie pas grand-chose, et peut s’apparenter à la marge d’erreur de l’outil de mesure. Bref, plusieurs explications sont possibles. En premier, que les auditeurs écoutent indifféremment Inter, qu’on y diffuse des infos ou bien un programme musical. En second, cela tendrait à prouver que, si chute il y a, elle sera lisible dans les audiences prochaines, qui ne seront plus gonflées par une actualité surchauffée. Enfin, on ne peut écarter l’intérêt que les auditeurs d’Inter ont porté à une grille de rentrée annoncée comme sous influence de son nouveau patron, et par là de l’Elysée. Une fois cette curiosité passée, qu’en restera-t-il ? La suite au prochain sondage.
En revanche, si une station confirme chaque fois son mauvais état, c’est bien France Info. La station tout info du service public n’a pas su retrouver sa place sur l’échiquier. Elle plie sous l’impact de sa grande soeur, France Inter, qui a su mieux proposer une matinale centrée sur l’information. De plus, sa grille trop réduite et peu variée ne lui permet pas d’aller au front batailler contre les autres réseaux généralistes. Dans son genre, elle traîne donc sa peine, avec 8,2% d’audience cumulée (-0,4), alors que cette rentrée aurait pu être la sienne. France Info est un chantier auquel la présidence de Radio France doit vite s’attaquer.
Europe 1 représente aussi une surprise. Cette rentrée était importante et décisive à plus d’un titre pour la station du groupe Lagardère. Tout d’abord, Alexandre Bompard, son patron, avait beaucoup à se faire pardonner et oublier. Auprès de son actionnaire essentiellement, qui n’avait pas apprécié les rumeurs concernant une nomination à France Télévisions, mais aussi et surtout le mauvais sondage de la fin d’année dernière. Alexandre Bompard avait aussi fait un pari risqué en allant débaucher des figures du service public, comme Nicolas Demorand. La greffe allait-elle prendre ? Alexandre Bompard passerait-il l’hiver au chaud ? Son cas semble encore en suspens, aujourd’hui. Bien sûr, Europe 1 n’est plus dans les eaux troublées de ce début d’été, mais pour autant, la performance n’est pas décisive. Avec 9,7%, la station réédite son très bon score de l’année dernière, mais elle ne pas profite pas de l’actualité débordante pour percer le plafond de verre. Pourtant, Europe 1 aurait dû profiter de la prime "aux vieux" comme RTL, et mieux que sa consort attirer les quelques auditeurs égarés d’Inter et Info. C’était bien la peine d’embaucher Demorand, pour finir avec un plat réchauffé sans saveur. Dans le détail, la performance de la station a été grevée par la tranche occupée - depuis déjà trop longtemps - par Jean-Marc Morandini, qui peine à donner un second souffle à son émission. Marc Olivier Fogiel en matinée se maintient, quant à Nicolas Domerand justement, il n’a pas encore tout à fait réussi à convertir les fidèles de Drucker. C’est dire combien sa tâche est dure - il est cependant en nette amélioration par rapport à la vague d’avril-juin 2010.
Accident industriel
RMC , pour finir le tour d’horizon des généralistes, poursuit une ascension incroyable, qui a, pour tout dire, redonné l’espoir au média entier. Avec 7,1%, RMC gagne encore 0,6 point et s’approche cette fois très sérieusement des trois autres. Mais, la tâche était aisée, en fin de compte pour Frank Lanoux, son amiral. L’actualité de cette rentrée a été marquée par des problèmes d’essence pour les automobilistes, et une forte agitation politique. Deux points qui sont deux atouts dans la manche de RMC. Celle-ci n’est jamais aussi présente que dans les taxis ou les voitures des hommes actifs. La preuve, la station est devant toutes ses concurrentes dans la France sur la cible des moins de 50 ans ! Bref, cette vague était taillée sur mesure pour RMC, malgré son déficit d’auditoire âgé.
Enfin, parlons des bizarreries de cette vague qui restent sans réponse - la faute en revient à Médiamétrie, qui ne fournit pas suffisamment d’informations. Au mois de septembre, pour les premiers intermédiaires mesurés, les audiences des généralistes étaient très basses, à l’exception d’une station, qui n’est ni Europe 1, ni France Inter. On a craint un accident industriel pour les stations qui ont profondément renouvelé leurs grilles. Et lors du dernier sondage intermédiaire, l’audience globale a effectué une remontée que l’on peut qualifier de prodigieuse. Remettant ainsi les horloges à l’heure, avec Europe 1 et France Inter qui finissent peu ou prou à leur niveau d’il y a un an, et RTL qui bondit ! Comme le monde est bien fait."
"Le sondage Médiamétrie de la rentrée radio réserve son lot de surprises. Dopée par l’actualité chaude, mettant surtout en jeu les retraites et l’approvisionnement en essence des conducteurs d’automobiles, la radio a retrouvé un peu de son lustre de "hot média".
C’est un miracle ! La radio bouge encore... Elle est toujours vivante ! Le dernier sondage Médiamétrie montre une progression de l’audience globale des stations de la FM, dopées par une actualité brûlante, et une forte dose de nouveautés dans les grilles de rentrée. A y regarder de plus près, si l’on range RMC à part, les stations qui ont profité de cette embellie de septembre sont celles dont l’auditoire est plutôt âgé. Cette observation vaut autant pour les radios généralistes que pour les musicales.
La bonne nouvelle tout d’abord : le média radio est en croissance sur les mois de septembre et octobre de cette année. Après une série impressionnante de baisses d’un trimestre à l’autre, cette fois, la FM tient sa revanche sur l’usure du temps. On croyait la radio dépassée, ringardisée par l’Internet, dans l’ombre des chaînes d’information qui se sont multipliées sur la TNT. Et bien tout ceci attendra, car cette fois la radio a conservé sa place de média chaud par excellence - celui que les français aiment à entendre tôt pour comprendre l’actualité. 81,6% de la population a écouté son poste lors de cette vague de mesure, selon Médiamétrie, soit une progression de 1,4 point. Rappelons que Médiamétrie interroge 126 000 personnes dans l’année, lors de quatre sondages successifs, plus un supplémentaire lors des mois des grandes vacances d’été. La méthodologie utilisée, un sondage par téléphone en fin de journée, dans le respect des quotas, privilégie traditionnellement les marques fortes dans ses résultats.
En haut de la pyramide, des âges comme des audiences, dans le paysage radiophonique français, trône RTL. La station de la rue Bayard est emblématique de cette mesure de septembre-octobre. Avec une moyenne d’âge avoisinant les 55 ans, les auditeurs de RTL sont d’une grande fidélité, et parfois, ils viennent recevoir l’appui de ceux des stations du service public. C’est le cas sur ce sondage, lorsque les grèves ont perturbé les antennes de France Inter et de France Info - environ 10% de la période mesurée par Médiamétrie. RTL progresse de 0,5 point avec 12,3%. Un résultat surprenant, si l’on considère que RTL n’a pas fait de grande modification sur sa grille pour cette rentrée, que Christopher Baldelli arrivé en remplaçant d’Axel Duroux, n’a pas encore marqué son empreinte. Ceci dit, il faut bien se rendre à l’évidence : RTL est aujourd’hui la première radio de l’information du matin en France. A son climax, à 8 heures du matin, l’audience de la station atteint les 1,9 million d’auditeurs, un record. Il faut croire que le vif débat sur la réforme des retraites était donc taillé sur mesure pour RTL et ses auditeurs.
Val influence
Avec la réforme des retraites mais aussi les grèves qui ont paralysé des pans de l’économie nationale pendant plusieurs jours, l’actualité de cette rentrée a été particulièrement chaude. Elle a aussi été l’origine d’une perturbation des antennes des stations du service public. Beaucoup pariaient sur un écroulement de France Inter, et puis non... Aussi étrange, voire suspect que cela puisse paraître, France Inter n’a pas souffert, ou si peu. Repris en main par Philippe Val, qui a bousculé l’équilibre délicat mis en place par Frédéric Schlesinger, son prédécesseur, la station phare de Radio France enregistre un 10% d’audience cumulée de bon aloi. Une légère érosion de 0,2 point sur un an, qui ne signifie pas grand-chose, et peut s’apparenter à la marge d’erreur de l’outil de mesure. Bref, plusieurs explications sont possibles. En premier, que les auditeurs écoutent indifféremment Inter, qu’on y diffuse des infos ou bien un programme musical. En second, cela tendrait à prouver que, si chute il y a, elle sera lisible dans les audiences prochaines, qui ne seront plus gonflées par une actualité surchauffée. Enfin, on ne peut écarter l’intérêt que les auditeurs d’Inter ont porté à une grille de rentrée annoncée comme sous influence de son nouveau patron, et par là de l’Elysée. Une fois cette curiosité passée, qu’en restera-t-il ? La suite au prochain sondage.
En revanche, si une station confirme chaque fois son mauvais état, c’est bien France Info. La station tout info du service public n’a pas su retrouver sa place sur l’échiquier. Elle plie sous l’impact de sa grande soeur, France Inter, qui a su mieux proposer une matinale centrée sur l’information. De plus, sa grille trop réduite et peu variée ne lui permet pas d’aller au front batailler contre les autres réseaux généralistes. Dans son genre, elle traîne donc sa peine, avec 8,2% d’audience cumulée (-0,4), alors que cette rentrée aurait pu être la sienne. France Info est un chantier auquel la présidence de Radio France doit vite s’attaquer.
Europe 1 représente aussi une surprise. Cette rentrée était importante et décisive à plus d’un titre pour la station du groupe Lagardère. Tout d’abord, Alexandre Bompard, son patron, avait beaucoup à se faire pardonner et oublier. Auprès de son actionnaire essentiellement, qui n’avait pas apprécié les rumeurs concernant une nomination à France Télévisions, mais aussi et surtout le mauvais sondage de la fin d’année dernière. Alexandre Bompard avait aussi fait un pari risqué en allant débaucher des figures du service public, comme Nicolas Demorand. La greffe allait-elle prendre ? Alexandre Bompard passerait-il l’hiver au chaud ? Son cas semble encore en suspens, aujourd’hui. Bien sûr, Europe 1 n’est plus dans les eaux troublées de ce début d’été, mais pour autant, la performance n’est pas décisive. Avec 9,7%, la station réédite son très bon score de l’année dernière, mais elle ne pas profite pas de l’actualité débordante pour percer le plafond de verre. Pourtant, Europe 1 aurait dû profiter de la prime "aux vieux" comme RTL, et mieux que sa consort attirer les quelques auditeurs égarés d’Inter et Info. C’était bien la peine d’embaucher Demorand, pour finir avec un plat réchauffé sans saveur. Dans le détail, la performance de la station a été grevée par la tranche occupée - depuis déjà trop longtemps - par Jean-Marc Morandini, qui peine à donner un second souffle à son émission. Marc Olivier Fogiel en matinée se maintient, quant à Nicolas Domerand justement, il n’a pas encore tout à fait réussi à convertir les fidèles de Drucker. C’est dire combien sa tâche est dure - il est cependant en nette amélioration par rapport à la vague d’avril-juin 2010.
Accident industriel
RMC , pour finir le tour d’horizon des généralistes, poursuit une ascension incroyable, qui a, pour tout dire, redonné l’espoir au média entier. Avec 7,1%, RMC gagne encore 0,6 point et s’approche cette fois très sérieusement des trois autres. Mais, la tâche était aisée, en fin de compte pour Frank Lanoux, son amiral. L’actualité de cette rentrée a été marquée par des problèmes d’essence pour les automobilistes, et une forte agitation politique. Deux points qui sont deux atouts dans la manche de RMC. Celle-ci n’est jamais aussi présente que dans les taxis ou les voitures des hommes actifs. La preuve, la station est devant toutes ses concurrentes dans la France sur la cible des moins de 50 ans ! Bref, cette vague était taillée sur mesure pour RMC, malgré son déficit d’auditoire âgé.
Enfin, parlons des bizarreries de cette vague qui restent sans réponse - la faute en revient à Médiamétrie, qui ne fournit pas suffisamment d’informations. Au mois de septembre, pour les premiers intermédiaires mesurés, les audiences des généralistes étaient très basses, à l’exception d’une station, qui n’est ni Europe 1, ni France Inter. On a craint un accident industriel pour les stations qui ont profondément renouvelé leurs grilles. Et lors du dernier sondage intermédiaire, l’audience globale a effectué une remontée que l’on peut qualifier de prodigieuse. Remettant ainsi les horloges à l’heure, avec Europe 1 et France Inter qui finissent peu ou prou à leur niveau d’il y a un an, et RTL qui bondit ! Comme le monde est bien fait."
mardi 2 novembre 2010
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